MAKAZA LE JEU

Équipe :  2-4 joueurs
Durée :  40 minutes
Âge :  Dès 10 ans
Auteur :  Mickael Schmalz
Illustrations :  Lexica.art

Le jeu de société MAKAZA est né physiquement le 25 décembre 2023 sous forme de prototype suite à une réflexion rondement menée. Depuis, il n'a cessé d'évoluer, enrichi par les retours du public et les ajustements constants pour atteindre l'équilibre.

2024: Une année de tests et de rencontres.

Lors des festivals de début d'année, MAKAZA le jeu a rencontré des joueurs passionnés et des curieux intrigués. Leurs précieux retours ont permis d'affiner les mécaniques du jeu. Puis, le projet a pris une courte pause durant l'été, nécessaire à sa maturation.

2025: MAKAZA dévoilé au grand public.

Début 2025, le prototype revient avec un concept abouti, prêt à séduire les amateurs de jeux de société. Un mini-tournage est organisé pour enfin rendre compte des règles du jeu. Bon visionnage!



NARRATION

Chapitre premier: "L'agence"

Dans une région où montagnes majestueuses, plages ensoleillées, villages bucoliques et métropoles dynamiques cohabitent, une nouvelle ère de création architecturale s’annonce. MAKAZA, l’agence des Architectes Visionnaires, est née d’un rêve audacieux : repousser les limites de l’imaginaire pour concevoir des maisons uniques, défiant les standards classiques. Fondée par un célèbre architecte au parcours légendaire, MAKAZA s’est rapidement imposée comme un repère d’innovation, attirant les plus brillants talents.

C’est dans ce cadre prestigieux que quatre jeunes architectes viennent d’être sélectionnés. Encore en formation, ils portent tous une ambition farouche et des idées flamboyantes. Mais avant de devenir les étoiles montantes de l’agence, ils doivent relever leur premier défi : concevoir un plan exceptionnel pour un client aux attentes exigeantes. Ce client ne se contente pas d’une simple maison ; il veut un projet qui reflète toute la diversité de la région. Une maison où chaque style – plage, montagne, campagne, ville – trouve sa place, tout en restant très strict sur la répartition de son choix.

Pour réussir, ces architectes visionnaires ne resteront pas derrière leurs bureaux. Armés de leurs esquisses et d’un mandat précis, ils partent en voyage. Chacun doit parcourir la région pour apprendre des savoir-faire indispensables, découvrir des lieux inspirants, et affiner sa vision. Chaque arrêt sera une opportunité : développer des compétences, poser des idées dans leur plan et rivaliser subtilement avec leurs collègues. Car ici, la compétition est rude : seul celui qui livrera le plan complet en premier, répondant parfaitement aux exigences, remportera la mission.

Dans MAKAZA, chaque maison commence par un rêve, mais seule la maîtrise transforme ce rêve en réalité. Et pour ces quatre architectes, le voyage ne fait que commencer.


Chapitre deuxième: "Les idées prennent vie"

Dans l’univers de MAKAZA, chaque maison est une œuvre unique, où les idées les plus audacieuses prennent forme. Les architectes, chargés de répondre à l’imagination débordante de leur client, doivent parcourir la région pour transformer ces concepts en réalisations concrètes. Mais ici, le savoir-faire ne se limite pas à un lieu précis : il se trouve partout, au gré des rencontres, des détours et des efforts.

Les chemins entre les régions deviennent des terrains d’apprentissage. Chaque déplacement est l’occasion d’acquérir les compétences nécessaires à la concrétisation des idées : solidité, pour construire des bases fiables ; esthétisme, pour rendre la maison belle et harmonieuse ; praticité, pour concevoir des espaces fonctionnels ; et ingéniosité, pour imaginer des solutions innovantes. Peu importe que l’on traverse une plage ou une montagne : ces savoirs se trouvent dans l’action, les échanges et l’observation.

Ces compétences sont essentielles pour palier aux idées folles du client. Chaque aménagement – qu’il s’agisse d’un bureau, d’un bar extérieur, ou d’une maison sur pilotis – nécessite un mélange précis de savoir-faire pour devenir une réalité sur le plan.

Ce voyage entre les régions n’est pas un simple parcours géographique. C’est une quête intellectuelle et technique, où chaque architecte doit faire preuve de stratégie pour récolter les compétences adaptées à ses projets. Sur chaque chemin, les idées mûrissent, s’affinent et deviennent prêtes à être posées sur le plan. Chaque étape les rapproche un peu plus de la maison de leurs rêves… ou plutôt de celle qui satisfera leur client.


Chapitre troisième : "Les Architectes Visionnaires"

Ils sont quatre à s’investir pour la prestigieuse agence MAKAZA. Chacun d’eux possède un talent unique, une expertise qui peut faire la différence dans la conception d’un projet d’exception. Bien qu’ils soient rivaux dans cette mission, chacun apporte une vision particulière, forgée par des années d’apprentissage et de passion.

Alina au bustier orange, est la génie de la praticité. Pragmatique, elle conçoit des espaces fonctionnels et adaptés au quotidien. Ses idées rendent chaque pièce utile, optimisée, parfaite pour les besoins de ceux qui y vivent. Pour Alina, une maison doit être simple à utiliser et agréable à vivre.

Zora, en jaune, incarne l’ingéniosité. Elle est la visionnaire, celle qui repousse les limites de l’imagination pour proposer des concepts audacieux et novateurs. Toujours en quête d’innovation, Zara transforme des contraintes en opportunités. Avec elle, une maison devient un laboratoire de créativité.

Zeno, l’expert en esthétisme vêtu de bleu voit la beauté là où les autres ne voient que des lignes. Sa capacité à harmoniser les formes et les couleurs transforme n’importe quel aménagement en une œuvre d’art qui enchante le regard. Pour lui, chaque détail compte, et rien n’est laissé au hasard.

Kiros en blazer vert a pour sa part le potentiel de renforcer ses idées pour des résultats fiables, capables de résister à l’épreuve du temps. Forte d’un esprit méthodique, il s’assure que chaque structure repose sur des bases inébranlables. Pour Kiros, une maison n’est pas juste belle ; elle doit tenir debout pour des générations.

Ces quatre architectes, avec leurs talents complémentaires, partent désormais en mission. Si chacun porte une spécialité propre, c’est leur capacité à mettre en œuvre ces savoir-faire et à les combiner avec les autres, à s’adapter aux exigences du client et à surmonter les obstacles du voyage qui déterminera qui sera le premier à livrer le bon plan.


Chapitre quatrième : "Un voyage audacieux"

Le voyage est initié dans une atmosphère d’excitation et d’appréhension. Chacun armé de ses plans et de son ambition, s’élance à travers les paysages variés de la région : montagnes imposantes, plages scintillantes, campagnes paisibles et villes animées deviennent le théâtre de leur apprentissage. Mais ce périple ne se limite pas à l’exploration des lieux ; sur leur chemin, ils croisent des personnages étonnants qui influencent leur progression, parfois pour le meilleur… et parfois pour du moins bien.

Ils croisent ponctuellement la Psy, une conseillère à l’esprit affûté. Grâce à ses mots apaisants, elle aide les architectes à recentrer leurs idées et réorganiser leurs priorités. Pour un esprit en désordre, un passage chez elle peut tout changer.

Puis surgit le mentaliste, une silhouette tapie dans l’ombre, drapée d’une cape sombre. Ce personnage intrigant offre une aide précieuse et risquée : il permet à un architecte de capturer une idée dans l’esprit d’un collègue rival. Mais rien n’est gratuit : pour poser l’idée volée dans son propre plan, l’architecte doit disposer des savoir-faire et ressources nécessaires. Sans cela, l’idée reste inutilisable et reste dans l'esprit de son adversaire.

Ponctuellement, ils rencontrent aussi l’Éclaireuse, capable d'intervertir des éléments déjà posés dans un plan. Son aide ouvre de nouvelles stratégies, mais chaque intervention doit être mûrement réfléchie, car elle peut bouleverser la réussite du projet.

Et pour terminer, n'oublions pas le client qui rôde dans les parages pour octroyer au bon vouloir des avantages à ceux qui viennent l'aborder. Il offre des surprises : parfois des ressources précieuses mais parfois aussi des obstacles imprévus. Ceux qui le sollicitent doivent accepter de prendre des risques.

À mesure qu’ils avancent, les architectes réalisent que leur voyage sera autant un défi de création qu’une course pleine de surprises. La mission s’annonce intense.


Chapitre cinquième : "Les chemins de l’apprentissage"

Au fil des paysages, les architectes parcourent un réseau de chemins qui relie chaque région. Par la route, les rails ou les airs, chaque chemin emprunté est bien plus qu'un simple passage: Il représente le cœur même de leur apprentissage. Chaque déplacement est une opportunité pour découvrir, observer et apprendre, tout en récoltant les savoir-faire nécessaires pour concrétiser leurs idées.

L’occasion est donnée d’acquérir des compétences essentielles en terme de fiabilité, pour construire des bases solides ; esthétisme, pour rendre chaque idée attrayante ; praticité, pour concevoir des espaces fonctionnels ; et ingéniosité, pour trouver des solutions novatrices. Peu importe l’endroit traversé : ces savoirs se trouvent dans l’action, les rencontres, et même les imprévus. Chaque détour, chaque décision sur ces routes devient une pierre angulaire de leur progression.

Mais il ne suffit pas d’accumuler ces savoirs : encore faut-il savoir les utiliser. Les architectes doivent réfléchir à chaque ressource récoltée, déterminer à quel moment l’exploiter et comment l’intégrer dans leur projet.

Chemins faisant, les idées mûrissent et s’affinent. Ces fragments de créativité s’assemblent pièce par pièce, se transforment en éléments concrets du plan, prêts à être posés pour répondre aux attentes du client. Chaque architecte sait qu’à chaque pas, il se rapproche un peu plus du projet qui marquera leur carrière.


Chapitre sixième : "Une rivalité créative"

Le voyage ne se fait pas en solitaire. Dans cette compétition acharnée, ils avancent côte à côte, parfois dans un esprit d’observation, parfois dans une dynamique plus frontale. Chacun sait que l’autre peut devenir un obstacle autant qu’une source d’inspiration. Les interactions entre collègues sont constantes et pleines de subtilités : surveiller les idées, analyser les stratégies, et, parfois, s’approprier un concept pour en tirer un avantage personnel.

Mais ce n’est pas la guerre ouverte : c’est une rivalité professionnelle, où l’on joue avec finesse. Si un architecte repère une idée brillante chez l’autre, il peut la détourner à son propre profit, à condition d’avoir les compétences et les ressources pour l’intégrer dans son propre plan. Bien sûr, cela ralentit le travail de l’autre, mais chacun sait que c’est "de bonne guerre" : un simple revers temporaire dans une course où tout peut changer.
La pression du client, elle, ne faiblit pas. Ce dernier, connu pour son imagination débordante, impose des exigences qui parfois défient la logique. Une piscine à côté d’une cheminée ? Pourquoi pas, si cela permet de profiter d’un moment au chaud après une baignade glacée. Un hamac suspendu aux aux côtés d'un meuble à chaussures? Avec ce client, rien n’est impossible. Chaque exigence reflète une imagination sans limites, et aucun détail ne doit entravé la créativité.

Pour les architectes, répondre à ces exigences devient un défi où les idées sont poussées à leur paroxysme. Peu importe si les éléments semblent incompatibles : ce qui compte, c’est de livrer un projet à la hauteur de cette imagination débordante.


Chapitre 7 : "La dernière ligne droite"

Le silence est pesant. Les architectes en jeu, chacun penché sur son plan, sentent la pression monter. Plus que quelques idées à poser, quelques détails à ajuster, et la maison du client prendra enfin vie sur le papier. Mais chaque décision compte. Le moindre trait de crayon, le moindre placement peut faire la différence entre un plan réussi et un échec.

Les derniers instants sont une véritable course contre la montre. Chaque architecte cherche à répondre au standing imposé : un minimum d’étoiles, un équilibre parfait entre styles, et une disposition conforme aux volontés du client. Les plans doivent non seulement impressionner, mais aussi respecter cette vision unique où tout coexiste :
Mais rien n’est encore joué. Les ressources s’épuisent, les savoir-faire doivent être employés avec précision, et les erreurs ne sont plus permises. Les regards se croisent brièvement, mais chacun reste concentré sur l'objectif. Les idées volées à un rival sont-elles prêtes à être intégrées ? Les compétences accumulées suffisent-elles pour poser cette dernière pièce essentielle au plan ?

Les minutes défilent, et les plans prennent enfin leur forme définitive. Chaque architecte, au bord de l’épuisement, trace les derniers traits, vérifie les alignements, et affine les moindres détails. Le client, toujours aussi exigeant, attend avec impatience de découvrir qui a su concrétiser ses idées folles avec le plus de flair et de rigueur.

Et soudain, l’un d’eux lève la tête : il a fini. Le plan est complet, la mission est accomplie. Une vague d’émotions traverse la pièce : frustration pour les uns, soulagement pour celui qui a terminé. Mais, dans cette compétition haletante, chaque joueur sait qu’il a repoussé ses limites. Car ici, la victoire ne se mesure pas qu’à la rapidité : elle reflète l’audace, la stratégie et la créativité de celui qui a su livrer le bon plan.